1955. Thomas revient chez lui. Thomas n'est pas un jeune homme comme les autres. Il ne sort que pour promener son chien. Trois jours après l'incendie qui dévaste son quartier, des hommes l'emmèneront loin, dans un hôpital dont il ne sortira que cinq ans plus tard. Il retrouvera alors Romain, son ami d'enfance, devenu médecin, sa femme, Marie, et leurs enfants. Et son chien. La terre promise, la mémoire des chiens. Dans ce roman, où l'art de Christiane Frenette atteint un sommet, celle-ci nous offre deux histoires enchevêtrées, histoires de familles et de fuite.
La vie de trois femmes est bouleversée par le suicide de deux jeunes gens. Bien qu'il aborde le suicide, le livre porte sur ceux qui restent et sur l'attachement à la vie. Prix du Gouverneur général 1998. 1997.
Une femme, un écrivain, en séjour au bord du fleuve, entre le clocher du village, qui sonne l'angélus à contretemps, et sa table de travail. Elle arpente la plage pour cueillir des tessons de verre multicolores que la marée a rendus aussi doux que des galets. Elle en a toute une collection. Il y en a des bruns, des verts, des blancs, et plus rarement des bleus, le bleu «Noxema», les plus précieux. Chaque fois qu'elle en découvre un, son coeur bat plus fort.
À l'adolescence, Jeanne vit un coup de foudre, un éblouissement au contact d'une jeune femme radieuse, Marianne. C'est pourtant loin d'elle qu'elle choisira de vivre et c'est le souvenir de cette dernière qui permettra à Jeanne d'éclairer son chemin et celui des personnes qui partagent sa vie. Un roman qui offre des personnages attachants tout au long d'un récit qui renferme un lourd secret.